mardi 18 avril 2017

Une nouvelle vie ailleurs?

En janvier, Chéri s'est vu confier la gestion de projets foireux sur Paris. Il avait été muté à Orléans il y à 5 ans histoire de raccourcir les trajets et d'éviter les bouchons. Sauf que là, il est reparti pour 2h de route matin et soir 2 à 3 fois par semaine... et il a 5 ans de plus! Il est épuisé physiquement et sachant que son chef le prend pour un couillon et trouve toutes les excuses pour qu'il lui sauve les miches tout en ne l'augmentant pas depuis toutes ces années, le moral a pris un sacré coup, lui aussi!
Du coup, il nous a proposé de partir... C'est le Luxembourg qu'on a choisi : son côté international, sa proximité avec la Belgique (mes origines),...
Chéri a alors contacté la RH de sa boîte au Luxembourg avec qui il a eu plusieurs entretiens téléphoniques très positifs. On s'y voyait doucement, dopé par cette excitation. Puis un rdv avec plusieurs membres de la direction, chez eux, fin mars qui s'est terminé par un "bienvenue parmi nous". Notre coeur s'y est alors installé, amoureux de cette population croisée qui ne regarde et ne juge personne, de ces paysages différents, de cette atmosphère zen. On a commencé le tri, quelques cartons, emportés par l'euphorie de ce nouveau projet de vie. Puis un entretien téléphonique avec la big boss et la directrice RH il y à 10j, beaucoup plus mitigé, entre le chaud et le froid, qui nous a coupé net dans notre élan. Puis l'attente aliénante est arrivée, un enfer du quotidien qui vous angoisse et vous vide. N'y tenant plus, Chéri a envoyé un mail après 7j sans nouvelle et le lendemain, on le prévenait qu'il aurait une réponse dans 10 jours max. Dans une semaine, on saura... On garde espoir, on continue de trier, de jeter pour ne garder que le nécessaire si on doit partir.
On a besoin de cette nouvelle vie donc on croise...

jeudi 30 mars 2017

Burn out

3 jours de crises, colères et cris. 3 jours de bienveillance, de psychologie, de compréhension mais aussi de punitions quand les limites étaient franchies.
Et le 4ème jour, le sol se dérobe sous ses pieds, tout s'effondre, elle n'y arrive plus. Ce 4ème jour, elle crie à n'en plus finir, elle peut à peine les supporter. Le punching-ball s'est éventré et son contenu traîne sur le sol. Son coeur ne parvient plus à aimer, il n'a plus aucune douceur, il est vide, épuisé. Sa tête est lourde, si lourde… Elle les a laissé en plein déjeuner pour pouvoir pleurer et hurler . Elle est revenue en refusant les câlins et est allée vomir pour se vider encore un peu plus. Elle se sent si nulle, si incapable, si coupable. Elle est épuisée dans sa tête, dans son corps. Elle est maman...