lundi 2 mai 2016

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

La semaine dernière a été l'une des plus difficiles depuis longtemps. Je vais sembler idiote vu que bon nombre de femmes vivent ça régulièrement mais pour moi, c'était quasi la fin du monde. Hé oui, mon homme a passé 4 jours en séminaire, ce qui signifie 4 jours loin de nous, sans se voir. On le savait depuis 2 mois environ mais ça semblait loin et finalement, c'était là, tout proche. J'essayais de ne pas y penser. C'est vrai quoi, pas la peine de se miner avant le jour du départ. Ma jolie D le vivait très mal et pleurait chaque soir avant le dodo lors du câlin avec son papa. Puis le fameux mardi est arrivé... La valise était prête, remplie de chemises et de mots d'amour. D avait demandé que je la réveille à 7h pour qu'elle puisse le voir avant qu'il parte. Comme prévu, on a pleuré autant l'une que l'autre et il a tourné la tête pour ne pas qu'on puisse voir les larmes qui naissaient dans ses yeux. Il est parti et il fallait reprendre une vie normale. J'ai fait comme s'il était juste parti au boulot mais le soir, j'étais seule... Ce déchirement, ce manque me tordait les entrailles.Je me suis couchée à minuit chaque soir après avoir fait du ménage pour m'occuper l'esprit. Ce lit vide, cette impression d'entendre 12.000 bruits suspects à la minutes, je finissais par sombrer d'épuisement... Les journées passaient sans vraie joie parce qu'il n'était pas là le soir pour clôturer la journée de ses bras aimants. D était triste du matin au soir, T se baladait avec la photo de son père en répétant "papa". Ils nous appelait dès qu'il le pouvait mais son absence était pesante. Le vendredi est enfin arrivé et les minutes étaient encore plus longues que celles des 3 derniers jours. Il allait enfin nous revenir. Il a appelé pour nous dire qu'il partait et j'ai foncé dans la salle de bain pour me faire belle pour lui. Le sourire a regagné nos 3 visages et on l'a attendu... Lorsque j'ai vu sa voiture arriver, j'ai hurlé "c'est papaaaaa!!!" et on a couru pour lui sauter dessus et l'embrasser. D pleurait de joie, T faisait la tête et moi, j'étais sur un nuage : le voir, le toucher, l'entendre, le sentir. Il est l'homme de ma vie depuis bientôt 15 ans et il reste ma drogue, mon oxygène. On est une famille fusionnelle, un couple amoureux et je ne suis pas prête de le laisser repartir avant au moins 2 siècles!

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