lundi 18 avril 2016

Allaiter...

Pendant ma première grossesse, le choix d'allaiter était pour moi une évidence mais le jour J, rien ne s'est passé comme je l'avais prévu! Entre mes tétons qui ont décidé de se faire la malle en se planquant dès l'accouchement terminé, le manque d'assurance et d'expérience, les conseils pourris du personnel de la mat (J'avais beau avoir lu Marie Thirion, j'ai tout oublié quand les puer m'ont tripoté les seins à longueur de journée, que j'avais les tétons en sang et qu'elles me disaient toutes des trucs complètement différents en m'imposant les bouts en silicone) et une puce qui n'arrivait pas à téter, ça a duré 3 mois et demi avec des biberons de LA en plus.
Pour mon 2ème enfant, j'avais toujours ce même désir mais le souvenir de l'échec ne me rendait pas très optimiste. C'est Delph Dolce qui m'a reboostée et m'a rendu confiance en moi (Merci Delph!!)! J'ai ressorti Marie Thirion de l'étagère et j'ai tout relu. Avec l'expérience, on comprend mieux nos erreurs et ses conseils. Lorsqu'il est né, mon petit T a tété comme un champion (mes tétons ayant décidé de rester, merci à eux!), à ma plus grande surprise! C'était un bébé très fatigué qui avait essentiellement besoin de dormir et qui n'a pas apprécié que le personnel le force à téter. Il s'est alors rebellé et chaque tétée se transformait en partie de catch. Il refusait qu'on le touche, qu'on le force. Je le voyais souffrir et ce stress empêchait la montée de lait. Il a fallu penser à le complémenter. D'abord au gobelet mais même ça, c'était difficile à vivre pour lui. On est passé à la sonde placée sur le téton pour qu'il stimule la lactation tout en étant nourri. Le séjour à la mat a été catastrophique pour lui comme pour moi, je sentais qu'il étouffait de cette pression qu'on lui mettait entre les réveils pour la toilette, pour le passage du pédiatre, pour les tétées et j'en passe. Je l'ai senti apaisé lorsqu'on est rentré à la maison. C'est la sage-femme du PRADO qui est venue le lendemain qui m'a expliqué que mon fils était un bébé forcé et que ses colères au moment d'être nourri était dues au personnel de la maternité. Je lui ai donc parlé à chaque tétée, je le rassurais, je lui ai dit que jamais je ne le forcerais, je le touchais peu et au fil des jours, tout s'est apaisé peu à peu. Au bout d'un mois, on a arrêté les compléments de LA qu'il prenait juste pour soulager son RGO qui n'était pas encore traité. Je m'étais dit que ça durerait 3 mois...puis 6... Il a 17 mois et tète encore 4 fois par jour. J'en suis toujours étonnée! Le médecin m'a demandé quand je comptais arrêter parce qu'il pense qu'il vaudrait mieux couper ce lien pour calmer le côté babi de T. Je n'ai pas envie de le forcer à arrêter et je ne le forcerai pas non plus à continuer s'il ne le veut pas. Ce sera SA décision cette fois! 

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